Sixième palace parisien, l'hôtel Fouquet's Barrière a officiellement ouvert ses portes au public le vendredi 3 novembre. Ici, l'entrée de l'avenue George V.

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© Batiactu
Fenêtres, balcons, corniches, fleurs, têtes et lions… l'architecte Edouard François a «copié» la façade haussmannienne du 93-95 avenue des Champs-Élysées.

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Il l'a ensuite «collée» sur les immeubles des rues Vernet et Quentin Bauchart. L'objectif est d'unifier l'ensemble des façades haussmanniennes de l'îlot : celles authentiques du XIXe siècle, celles pastiches des années 1980 et celles moulées en 2006.

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Cette façade, qui n'a pas de fonction porteuse mais décorative, est composée de panneaux préfabriqués en béton gris (fabrication : entreprise Novidis). L'épaisseur varie selon le motif. Ici, la reproduction d'un balcon métallique.

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La disposition des fenêtres semble aléatoire. Elle résulte du choix de la maîtrise d'ouvrage, en fonction des locaux à éclairer. Selon l'architecte, il n'existe «aucun compromis sur le sujet. L'oeil de boeuf est tranché tel un champignon sur une bûche de Noël !».

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«Les fenêtres originales moulées semblent taillées dans la masse, à l'image des parois du site archéologique de Pétra en Jordanie» (Edouard François, architecte).

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La porte de garage en acier inoxydable s'inscrit dans la continuité du relief de la façade.

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Le décorateur Jacques Garcia a repris certains motifs architecturaux pour orner l'entrée du bar de l'hôtel.

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Les pignons de la cour intérieure de l'îlot sont habillés de 3.000 branches en aluminium d'1,50 m de haut, dont le nombre double dès qu'une source lumineuse les éclaire.

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La nuit, une ceinture de lumière dorée délimite l'étendue de l'hôtel. Elle a aussi pour mission de créer une ligne de flottaison horizontale à ce navire ancré dans un terrain en pente.

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Le nouveau «beffroi», rue Vernet, est marqué par un éclairage rose fuchsia.

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Aucun éclairage particulier pour l'angle bâti des rues Vernet et Quentin Bauchart, qui prend alors un aspect énigmatique, voire inquiétant.