Le ministère du Travail et les représentants de la filière du très haut débit ont passé un accord visant à combler les besoins en formation des salariés de ce secteur dans les années à venir.

D'ici 2022, 20.000 postes devraient être créés dans le secteur de la fibre optique, et 20.000 postes déjà occupés devraient évoluer et nécessiter de la formation professionnelle. C'est pour combler ces futurs besoins que le ministère du Travail a signé un accord, le 16 mars, avec les représentants de la filière du très haut débit (1), pour lancer un vaste plan de formation.

 

Cet engagement de développement de l'emploi et des compétences (Edec) représente un investissement de 2,7 millions d'euros, dont 800.000 euros abondés par l'Etat. Les trois OPCA concernés, des filières de la métallurgie, des opérateurs télécom et du BTP, financeront le reste. "Ce plan impactera fabricants de câbles optiques, équipementiers, bureaux d'études, entreprises de génie civil, opérateurs, installateurs et techniciens", explique le ministère du Travail dans un communiqué de presse.

 

D'après le Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique (Serce), ce plan de formation couvrira 7.500 entreprises employant 656.000 salariés s'inscrivant dans la chaîne d'intervention du déploiement du très haut débit.

 

(1) Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique (Serce), Fédération française des entreprises de génie électrique et énergétique (FFIE), Fédération française des télécoms, Fédération des industries électriques électroniques et de communication (Fieec) et Fédération des industriels des réseaux d'initiative publique.

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