A partir du 1er juillet 2010, tout établissement recevant du public (ERP) devra mesurer au moins une fois par an la présence de légionelles dans ses installations de production, de stockage et de distribution d'eau chaude sanitaire.

Suite à l'arrêté du 1er février 2010 relatif à la surveillance des légionelles, qui établit une présence dans les réseaux d'ERP devant être inférieure à 1.000 unités formant colonie (ufc) par litre, les règles se durcissent désormais. Ainsi, tous les établissements de santé et les ERP devront procéder à des mesures , au moins une fois par an, de la présence de légionelles dans leurs installations de production, de stockage et de distribution d'eau chaude sanitaire (ECS).

 

Responsables de la légionellose, ces bactéries se développent dans certains types de réseaux ECS, en particulier lorsque l'eau a la possibilité de stagner entre 25 et 55°C. C'est à ce moment-là un danger pour l'homme qui inhalerait de la vapeur ou des micro-gouttelettes d'eau contaminée. En 2009, 1.200 cas de légionellose ont été recensés en France selon l'Institut national de veille sanitaire (InVS).

 

La solution du cuivre
Pour remédier à ce problème, le centre d'information du cuivre préconise un réseau en cuivre, qui présenterait un atout majeur. Ainsi, des tests de laboratoire ont prouvé que, quelle que soit la température de l'eau, c'est dans les réseaux en cuivre que les concentrations en légionelles les plus faibles sont constatées, par rapport à d'autres matériaux comme l'acier, le PER ou le PVC-c. En outre, indique le centre d'information du cuivre, les réseaux en cuivre supporteraient mieux des chocs thermiques répétés, qui constituent une alternative des plus efficaces aux traitements chimiques.

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