FINANCE. Dans le cadre de l'enquête ouverte en 2015 sur la construction du stade de Nice, l'Allianz Riviera, le maire de la ville Christian Estrosi a été entendu le

"Ses réponses m'ont paru pertinentes et capable de mettre un terme à tout soupçon", indique Me Jean-Yves Leborgne, avocat du maire de Nice. Le 10 avril 2018, Christian Estrosi a été auditionné dans le cadre d'une enquête menée par le parquet national financier au sujet de la construction du stade de Nice, l'Allianz Riviera. Pour rappel, un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte-D'azur critiquait le recours du projet au partenariat public-privé et la procédure de sélection de son partenaire, Nice Eco Stadium, une filiale de Vinci.

 

Un stade à 372 M€

 

En 2015, Christian Estrosi indiquait que le coût du stade était de 204 M€, en ne mentionnant pas le loyer d'exploitation sur 27,5 ans. Dans ce cas-là, le prix passerait à 372 M€ selon le rapport de la CRC.

 

 

Ensuite, à l'époque des offres initiales, Bouygues, le concurrent le moins cher, avait fortement augmenté ses prix au moment de l'offre finale. "L'explication fournie par la commune en cours d'instruction, selon laquelle le candidat se serait "trompé dans son prix", est surprenante pour une société de cette envergure" pointait la CRC.
En juin 2015, des perquisitions ont ainsi eu lieu dans les bureaux de Vinci, Bouygues et à la mairie de Nice.

 

L'avocat de Christian Estrosi a expliqué à l'AFP : "L'enquête arrivant à son terme, il était inenvisageable que le maire, sous le mandat duquel le stade a été construit, ne soit pas entendu." Le Républicain a donc été auditionné, à Nanterre, "pendant près de quatre heures, ce qui est relativement court", selon son avocat.

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