Le jury du concours architectural pour la réalisation d'une antenne du musée du Louvre à Lens s'est réuni mardi. Des six agences finalistes sélectionnées en mai dernier, il n'en reste plus que la moitié. Le Monde avance trois noms, mais pour le lauréat définitif, il faudra attendre jusqu'au 26 septembre.

Le sort des projets de l'architecte Britannique d'origine irakienne Zaha Hadid, des Japonais de l'agence Sanaa (Kazuyo Sejima et Ryue Nishizawa), du New Yorkais Steven Holl, des Parisiens Lacaton et Vassal, du Varois Rudy Riciotti, et du Lillois Jérôme de Alzua est entre les mains des membres du jury, et de la commission permanente du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais.

En fait seulement trois d'entre eux seront présentés le 26 septembre prochain devant cette commission. Lesquels ? Le choix semble avoir été serré mais Le Monde, daté du jeudi 15 septembre, cite trois noms : «Pour la seule qualité architecturale, les Japonais de Sanaa arrivent en tête, suivis d'un souffle par Rudy Ricciotti et Zaha Hadid. Si l'on prend en compte l'ensemble des critères, Ricciotti précéderait légèrement Sanaa et Zaha Hadid».

Jack Lang, vice-président du Conseil régional et ancien ministre de la Culture, a déclaré que cet examen des dossiers avait été «passionnant, parce que des points de vue divers se sont confrontés». Daniel Percheron, président du Conseil régional et du jury du concours, a évoqué «la surprenante sensibilité des architectes», soulignant toutefois qu'à ses yeux un des projets retenus était un «contresens politique et idéologique». En parlant du même projet, Guy Delcourt, maire de Lens, a parlé «d'une offense au bassin minier». «On ne voulait plus dire -on descend à la mine-, on ne veut pas dire -on descend au Louvre», a-t-il ajouté.

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