Selon le rapport 2015 France du CDP (ex-Carbon Disclosure Project), une ONG britannique, les émissions de CO2 des entreprises françaises poursuivent leur baisse. Toutefois, des disparités persistent. Quels sont les bons élèves de la construction ? Réponse.
Les émissions de CO2 des entreprises françaises baissent, selon le rapport 2015 France du CDP (ex-Carbon Disclosure Project), une ONG britannique. Dans les faits, on peut souligner que "les émissions de CO2 rapportées par une centaine d'entreprises en 2015, dont près de la totalité de celles du CAC 40, ont diminué de 2% sur un an", note le rapport*.
Cinq groupes se détachent en la matière : Foncière des régions, Alcatel-Lucent, Atos, Schneider Electric et L'Oréal. Ces derniers ont décroché la note de performance la plus élevée, un bon point pour eux, néanmoins, l'enquête précise qu'en 2014, on trouvait deux fois plus de groupes dans cette catégorie. Laurent Babikian, directeur France et Benelux du CDP indique à ce sujet que "le durcissement du système de notation "dû à la validation par un tiers a joué sur les résultats. En outre, le recul général des émissions de CO2 des entreprises françaises est surtout porté par trois groupes : EDF, Veolia et Engie. "Derrière, en général les entreprises ont plutôt augmenté leurs émissions", déplore Laurent Babikian.
A quelques semaines de la Cop21, le CDP insiste sur l'importance de l'implication des sociétés : "Il faut que les entreprises mettent leurs objectifs en ligne avec le scenario scientifique de la limitation du réchauffement climatique à 2 degrés en 2050, sinon cela a peu de sens", déclare-t-il.
* 95 des 250 plus grandes entreprises françaises sollicitées ont répondu à cette organisation indépendante et ont communiqué leurs émissions de CO2 dues à leur processus de production et à leur consommation d'énergie.
"L'éco-contribution doit être plus progressive", J-L. Guéry, président d'Inoha
