Depuis le 1er juillet 2013, les bureaux, vitrines, façades et bâtiments publics doivent être éteints la nuit. Si des progrès sont notables, l'application de cette mesure n'est pas encore généralisée.

Des bâtiments plongés dans le noir dès 1 heure du matin… Voilà le lot des bureaux, églises, gares, vitrines de commerces et façades des bâtiments publics depuis le 1er juillet 2013.

 

Dans ce cadre, l'association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturne (ANPCEN) effectue un suivi de la réglementation et de contrôle. Ainsi, elle dresse un bilan un an et demi plus tard. Premier constat : "L'ANPCEN confirme des situations toujours aussi contrastées".

L'association remarque également que des communes ont fait des progrès dans l'application de la réglementation, parfois spectaculaires dans certaines communes. Elle cite Strasbourg en exemple. En outre, Paris, Nantes, Lyon, Lille et Angers sont aussi plutôt de bons élèves d'un éclairage nocturne réduit.
Toutefois, l'association relève "des situations avec une réglementation toujours non appliquée ainsi qu'une absence de contrôle de la réglementation qu'ils sont censés faire appliquer, par les communes et l'Etat". Parmi les villes devant davantage s'engager pour appliquer la mesure, on peut citer Limoges (Conseil régional, musée de la Résistance, université, murs de l'Evêché), Grenoble (Hôtel de ville, Beffroi, Hôtel du département, fort de la Bastille, etc.), Chambéry, Biarritz ou Saint-Junien (Haute-Vienne).

 

Extinction : mode d'emploi
- les éclairages intérieurs des locaux à usage professionnel (bureaux, ateliers, salles de classe, entrepôts...) doivent être éteints une heure après la fin de leur occupation,
- les éclairages des vitrines des magasins de commerce doivent être éteints au plus tard à 1h (ou une heure après la fin de leur occupation si elle intervient plus tardivement),
- les éclairages des façades des bâtiments non résidentiels doivent être éteints au plus tard à 1h.

 

Source : ministère de l'Ecologie

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