Pour les architectes, le Palais s'offre au regard selon trois points de vue : lointain, depuis l'extrémité opposée de la Croisette, où sa silhouette monolithique se détache, surplombée par la colline du Suquet. Puis plus proche, où ses contours se dessinent et font émerger "un paquebot illuminé depuis l'intérieur". Grâce à la démolition d'une partie de la mezzanine et à l'agrandissement des baies vitrées, l'escalier intérieur monumental attire le regard. La nuit, "la masse imposante du Palais s'estompe dans la pénombre, seules les grandes lignes que constituent les épines de la verrière sont soulignées par un rai de lumière aux teintes modulables permettant de marquer une présence", détaille l'agence d'architectes. La verrière constitue ainsi une vitrine scintillante. Satisfaits, les maîtres d'œuvre annoncent avoir relevé le défi du projet de rénovation et avoir tenu leurs promesses : "Délais, prix esthétique et technique, aucun paramètre n'a été négligé pour offrir au Palais sa cure de jouvence".

actioncl