Le bailleur social francilien, jugé pour discrimination raciale et fichage ethnique, affaire pour laquel le parquet de Nanterre a requis une amende de 50.000 euros, se dit aujourd'hui serein et confiant pour la suite du procès dont la décision sera connue le 2 mai prochain.

"La société LogiRep est confiante sur l'issue judiciaire de cette affaire, mais déplore le regard négatif à nouveau porté sur le logement social", a indiqué le bailleur dans un communiqué paru ce mercredi.

 

Dans l'affaire qui l'oppose à l'association SOS Racisme et à M. Tieboyou, qui dit avoir été victime de discrimination et s'être vu refuser l'accès à un logement du fait de son origine, LogiRep rappelle que ce refus "a été décidé à l'unanimité par une commission d'attribution", et que celle-ci "ne repose sur aucun élément discriminatoire mais sur une demande mensongère". En outre, le bailleur ne considère pas sa responsabilité engagée par le refus décidé par la commission.

 

Concernant les propos d'une de ses collaboratrices, qui avait expliqué au plaignant qu'il n'avait pas eu le logement "parce qu'il était noir", LogiRep estime qu'il s'agit d'une "interprétation personnelle de la collaboratrice" et non la décision de la commission d'attribution.

 

Enfin, quant au "fichage ethnique" dont il est accusé, le bailleur se défend en rappelant "qu'il n'y a ni collecte ni conservation d'informations autres que celles autorisées par la loi".

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