Après les Tours Hermitage de La Défense, deux tours jumelles, appelées "Erosia", pourraient voir le jour, à suresnes (Hauts-de-Seine), en bordure du quai Gallieni. Elles culmineraient ainsi à 235 mètres de hauteur et s'implanteraient en lieu et place d'un immeuble de bureaux. A ce jour, le permis de construire n'est pas encore arrivé en mairie de Suresnes. Précisions.

L'information était restée jusqu'à présent confidentielle avant que le journal Le Parisien s'en empare : deux tours jumelles, appelées "Erosia", culminant à 235 mètres de hauteur, pourraient voir le jour à Suresnes (Hauts-de-Seine), à l'angle de la rue Benoît Malon et du quai Gallieni, en lieu et place d'un immeuble de bureaux R+9, construit dans les années 1970.
919 logements sur 58 étages, un restaurant et une école

 

Ainsi, dans la foulée de la tour First ou des Tours Hermitage de La Défense, ce projet porté par le fonds d'investissement parisien Lupa Patrimoine frôlerait, une fois construit, la démesure : les deux tours IGH comprendraient, sur près de 110.000 m² de surface plancher, 919 logements sur 58 étages, ainsi qu'un hôtel de 71 chambres situés entre le R+52 et R+56, quelques commerces, une crèche et une école primaire de 15 classes. Autre particularité : les deux derniers niveaux seraient reliés par une passerelle et accueilleraient un restaurant, un bar, un centre de fitness, sans oublier une piscine. A noter également un parking sur huit niveaux.

L'étude d'impact remise en question

Toutefois, ce projet conçu par l'agence d'architectes internationale Arquitectonica, lauréate du concours l'an dernier, n'a toujours pas été dévoilé dans son ensemble. Une seule certitude : les premiers obstacles à ce programme audacieux ne sont pas franchis.
D'après Le Parisien, l'autorité environnementale de la préfecture d'Ile-de-France vient de rendre un avis sur l'étude d'impact, dans lequel elle émet plusieurs recommandations dont celui d'approfondir l'analyse du trafic et de la fréquentation des transports, ou encore les conséquences du chantier sur la circulation. Des travaux qui pourraient durer cinq ans.

 

Second obstacle : le dossier est en cours d'instruction au ministère de la Culture car ce projet est situé dans une "aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine", poursuit le même journal.

 

Et enfin, l'obtention du permis de construire n'est pas encore actée. Si l'agence internationale Arquitectonica nous précise ce vendredi 29 janvier 2016, que le "permis de construire a bel et bien été déposé à la mairie de Suresnes", les services de la ville de Suresnes dont le maire est Christian Dupuy (LR) l'ont bien réceptionné à ce jour. Ils précisent toutefois qu'ils attendent dans les prochaines semaines les conclusions du commissaire enquêteur. A suivre.

 

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