Et justement, cette minéralité souhaitée par l'architecte français, on la retrouve dans le choix de la pierre, élément essentiel du projet architectural. "Jean-Michel Wilmotte a souhaité donner une identité parisienne à ce projet, en travaillant avec une pierre utilisée à Paris. Et son choix s'est porté sur le pierre de Massangis, extraite dans les carrières de l'Yonne, pour les façades et les parties intérieures, mais aussi la pierre de Rocherons-Comblanchien pour les espaces extérieurs, qui elle est extraite en Côte d'Or", explique, ce mardi 12 juillet, Louis Lafargue, un des collaborateurs de l'architecte sur ce projet. Avant de poursuivre : "L'idée était de créer des jeux de lumière naturelle sur les façades, et la pierre choisie a permis cela".

 

L'originalité du projet tient notamment dans l'utilisation "horizontale" des pierres. Telles des lames, ou strates, aux longueurs variées, elles vont habiller les façades des bâtiments selon un calepinage minutieux. Près d'une centaine de profils ou gabarits ont été créés, se déclinant à divers endroits des bâtiments : dalles, pièces fraisées, débouchantes, incurvées, convexes, concaves, sculptées...

 

Chaque pièce est donc unique, et il a fallu créer un refoulement sur le côté des profils pour accueillir un insert inox.

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