Côté architecture, le projet, conçu par les architectes de l'agence X-TU présente une forme "profilée" pour éviter les vents, avec une façade sud qui est chargée de capter l'énergie solaire, et une façade nord plus petite. Les concepteurs de la tour Elithis ont misé, en effet, sur une "enveloppe" qui offre une plastique propice aux effets du vent en perforant le nord d'une simple arête. Toutes les baies vitrées de 2,5 mètres sur 7 mètres seront orientées de manière à recevoir la course du soleil en toutes saisons.

 

"Les surfaces déperditives sont très limitées"

 

"L'enveloppe du bâtiment répond à une étude d'intégration fine et extrêmement poussée des données urbaines et climatiques du site, ont rappelé les architectes, Anouk Legendre et Nicolas Desmazière. Cette tour est très efficiente, en effet, les surfaces déperditives sont très limitées (parce qu'onéreuses en énergie et en coûts de construction et d'entretien), à savoir 0,92 m² de surfaces exposées / 1 m² utile ; la moyenne constatée, sur un échantillon à l'échelle nationale de 50.000 logements neufs étudiés sur les 5 dernières années, est de 1,20 m² de surfaces exposées /1m² utiles, soit un gain de plus de 30%."

 

 

Par ailleurs, favoriser la densité tout en préservant une silhouette élancée présente une autre vertu, celle du bon usage du sol, ont expliqué les équipes de l'agence X-TU. "Construire en hauteur impacte positivement les déplacements urbains et extraurbains, en limitant les flux de trafic (gêne acoustique, embouteillage), la pollution (émission CO2, particules fines), et en offrant une alternative pour répondre à la problématique de l'économie des ménages qui sont renvoyés en périphérie des villes par un manque d'offre accessible", ajoutent-ils.

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