Afin d'accompagner toujours plus près les artisans, et notamment les jeunes, l'AQC décline désormais son classeur de fiches pratiques "Pathologie des bâtiments" au format mobile pour smartphones et tablettes. De nouveaux outils de communication modernes, dix ans après leur première apparition sur Internet.

Les fiches Pathologie des Bâtiments sont éditées chaque année, depuis 1995, par l'Agence Qualité Construction (AQC) et la fondation Excellence SMA, et constituent un outil de référence pour les professionnels du secteur. Disponibles sur Internet depuis 2003, elles sont devenues, depuis, les pages les plus consultées sur les sites Web des deux partenaires. "Dans le cadre de l'actualisation du classeur, nous avons développé de nouveaux outils", explique Erwan Bidan, ingénieur prévention construction à l'AQC. "Outre six nouvelles fiches (pompes à chaleur, VMC…) et la refonte de 25 autres, nous avons maintenant une déclinaison sur smartphone car, comme l'a montré une enquête réalisée par Batiactu*, 80 % des architectes et 64 % des artisans en sont équipés. D'où une application dédiée qui reprend le contenu des fiches et propose des mises à jour régulières, ainsi qu'une fonction de partage via e-mail, Facebook et Twitter", poursuit-il. Afin d'être plus pratique, tout le contenu reste consultable hors connexion, les réseaux n'étant pas forcément accessibles partout sur les chantiers. Et l'application se connecte une fois par jour afin de télécharger d'éventuels nouveaux contenus. "Pour une consultation plus confortable sur les petits écrans des smartphones, il est également possible de zoomer sur les schémas", précise l'ingénieur.

 

S'adresser à un nouveau public, plus jeune
Une évolution technologique en phase avec l'évolution des mœurs qui doit permettre de mieux cibler encore les jeunes apprentis en formation. "Le classeur des fiches pathologies est une réalisation emblématique de notre fondation", déclare Gérard Laurent, le président d'Excellence SMA. "C'est une approche originale et pragmatique alliée à la qualité des informations techniques qui en ont fait un succès indéfectible. Aujourd'hui, la nouvelle version est mise gracieusement à la disposition de toutes les composantes du monde de la construction : artisans, architectes, formateurs, apprentis… Elle constitue un outil simple, et accessible au plus grand nombre, permettant de découvrir les désordres des bâtiments. Nous restons donc à la pointe du progrès pour le bien de tous", estime-t-il. Un avis que partage évidemment Jacques Jessenne, le président de l'AQC : "Il nous a semblé important de porter les fiches sur ces nouveaux supports que sont les smartphones et tablettes. Nous nous adressons à une nouvelle cible, ceux qui ont grandi avec ces outils de diffusion, et qui les utilisent aussi bien chez eux que sur le terrain. D'où une facilité accrue de consultation".

 

Les fiches, toujours rédigées dans un esprit de consensus, comportent trois parties : tout d'abord le constat de la pathologie, puis la description précise de ses causes techniques. Enfin, les auteurs dressent un panorama des solutions existantes pour y remédier et donnent également des conseils de mise en pratique ou de conception, pour éviter l'apparition du problème. La version application mobile (disponible sur App Store et Google Play) vient en complément des autres formats, à savoir le classeur papier et la consultation électronique classique sur les sites "www.qualiteconstruction.com" et "www.smabtp.fr".

 

* Enquête Batiactu/Capeb réalisée en juin 2013 auprès de 1.132 artisans adhérents de la Capeb et dévoilée lors des 12e Trophées Batiactu Construction & Innovation.

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