Une nouvelle agression mercredi de l'un de ses agents pousse l'Office HLM de Nice et des Alpes-Maritimes (OPAM) à fermer son siège et huit agences départementales « pour une durée indéterminée ».

Mercredi, alors que les forces de police procédaient, sur décision judiciaire, à l'expulsion de squatters dans des appartements d'une cité de Nice, la directrice de l'habitat de l'OPAM a été frappée au visage par l'un d'entre eux, subissant une interruption temporaire de travail (ITT) de dix jours, selon la même source.
«C'est la septième agression d'un agent de l'OPAM en trois mois», a indiqué à l'AFP Laurent Toulet, chargé de communication au sein de l'organisme.

«Face à la recrudescence de ces actes inqualifiables et inacceptables qui fissurent notre socle républicain et mettent gravement en péril l'Etat de droit, l'Office se doit de réagir au-delà du traditionnel dépôt de plainte, trop souvent sans effet», a annoncé le président de l'OPAM, Jean-Pierre Nicoud, dans un courrier, dont l'AFP a obtenu copie, adressé mercredi au préfet des Alpes-Maritimes et au procureur de la République de Nice.
«En signe de protestation et par solidarité vis-à-vis du personnel de l'OPAM», le siège et les agences de l'organisme ont été fermés jeudi matin «pour une durée indéterminée».
Les salariés de l'office HLM sont présents dans les bureaux et l'entretien du parc des résidences est assuré mais l'accueil des locataires ou des demandeurs de logement est interrompu.
«Nous avons conscience que nous pénalisons des gens qui ne portent aucune responsabilité dans ses problèmes, mais on ne peut plus continuer comme ça, nous demandons plus de fermeté face à ces agressions», indique Laurent Toulet.
A noter que l'office HLM des Alpes-Maritimes gère 20.500 logements dans l'ensemble du département.

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