Le second plan de relance des autoroutes, voulu par le Gouvernement, s'élève à des investissements à hauteur de 800 millions d'euros, a annoncé ce 26 janvier, le ministère des Transports. Objectif : financer la construction de 32 nouveaux échangeurs et 25 aires de covoiturages.

Sept mois après les annonces de François Hollande sur le principe d'un plan de relance autoroutier, le Gouvernement a annoncé, le 26 janvier 2017, les conclusions de son investissement à hauteur de 800 millions d'euros. Pour rappel, il avait été initialement fixé à plus d'un milliard d'euros.

 

En détails, sur les 800 millions d'euros du programme, le groupe Vinci, qui exploite 52 % du réseau autoroutier, dégagera une enveloppe de 433 millions d'euros, ce qui représente un peu plus de la moitié des chantiers. De leur côté, les sociétés autoroutières APRR et AREA, filiales du groupe Eiffage, se sont engagées sur près de 220 milliards d'euros et l'espagnol Abertis (Ndlr : société d'autoroute Sanef) à hauteur de 147 millions d'euros.

 

Vers la création de 5.000 emplois en France

 

Ce plan "très attendu" comprendra donc la réalisation de 57 chantiers, dont 32 opérations de type échangeurs, et 25 aires de covoiturage et "aménagements pour le milieu naturel". Ses premiers travaux débuteront "dès la fin de l'année 2017 et devraient permettre de créer 5.000 emplois en France."

 

L'objectif est ainsi de "répondre à des attentes fortes des collectivités territoriales en matière d'aménagements visant à améliorer la desserte des territoires et à créer de l'activité en investissant dans l'amélioration de la qualité des infrastructures", a expliqué Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des Transports, dans un communiqué.

 

Les collectivités locales contribueront à son financement, plus de 50% en moyenne "pour les opérations routières d'intérêt local", a précisé Alain Vidalies. Le reste sera assuré par une "faible" augmentation des péages, "limitée de 0,1 à 0,4% par an de 2019 à 2021", a ajouté le secrétariat d'Etat. Ce dernier qualifie, d'ailleurs, la hausse de "faible augmentation."

 

 

Dans l'attente de l'avis de l'Arafer

 

De leur côté, APRR et AREA, filiales du groupe Eiffage précisent que "ce plan est financé par une hausse tarifaire annuelle additionnelle sur les années 2019 à 2021 de 0,287 % pour APRR et 0,413 % pour AREA", signalent-elles dans un communiqué, jeudi 26 janvier. Il reste désormais une dernière étape : la signature des protocoles, entre l'Etat et les sociétés concessionnaires d'autoroutes sous réserve de l'avis de l'Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (Arafer).

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