Différentes tables rondes sur la réforme de la formation initiale des architectes se sont tenues cet été au ministère de la Culture. Direction de l'Architecture et du Patrimoine, professionnels et enseignants sont parvenus à des orientations identiques.

Au bout de la réunion de travail, DAPA, Ordre, syndicats, directeurs d'écoles et enseignants se sont entendus sur plusieurs grandes lignes, synthétisées comme suit :

- Les 5 années d'études en écoles sont sanctionnées par un diplôme d'Etat donnant la qualification d'«architecte stagiaire», et permettant l'inscription à l'Ordre en tant que tel.
- Cette formation initiale nécessite de l'avis de tous, un complément de formation professionnelle validant la qualification d'«architecte».
- Ce complément de formation se déroule en immersion dans le cadre professionnel, avec un complément académique (théoriquement : 80% de pratique professionnelle et 20% de complément théorique dans une école).
- Il permet de remplir un «contrat» qui valide un ensemble de savoirs spécifiques relatifs à la conduite contractuelle d'un projet. Il porte sur les différents points d'une mission complète, qui peuvent être validés sur différentes missions.
- Cette formation professionnelle doit être souple et capitalisable. Elle a pour vocation de permettre à l'architecte stagiaire de mûrir professionnellement. Sa durée n'est pas déterminée. Elle peut être théoriquement d'un an, mais peut s'étendre sur plusieurs années.
- La validation de cette formation se fait par un jury composé d'enseignants et de professionnels, tout en impliquant les maîtres de stage.
- La rémunération de ce temps de formation professionnelle doit être bonne. Elle sera fixée par la convention collective, et sera probablement fonction de l'âge et de l'expérience déjà acquise de l'architecte stagiaire. Le contrat en alternance peut servir d'étalon.

Une prochaine réunion de travail se tiendra le 28 octobre.

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