Le président chinois Xi Jinping a fait savoir qu'il ne souhaitait plus voir des "architectures bizarres et grotesques" dans son pays. Il faut dire que ces constructions ont régulièrement suscité de vives controverses. Explications.

La Chine a vu proliférer, ces dernières années, de nombreux bâtiments aux formes originales signés par des pointures de l'architecture, il semblerait toutefois que cette tendance ait moins la cote.

 

En effet, le président Xi Jinping souhaite l'arrêt des "architectures bizarres et grotesques", ont rapporté jeudi des médias d'Etat, alimentant un vif débat sur internet. Ces opérations atypiques sont arrivées avec l'urbanisation croissante et l'émergence de mégapoles. Souvent coûteuses, et commandées par des organismes d'Etat ou avec leur appui, elles sont loin de faire l'unanimité. Outre leur prix, leurs formes parfois équivoques sont aussi la cible des critiques. Parmi les bâtiments ayant suscité un grand nombre de réactions, on peut citer le siège de la télévision d'Etat (CCTV) à Pékin, imaginé par l'architecte néerlandais Rem Koolhaas, qui a été surnommé "Grand Pantalon", ou encore le siège du quotidien du Peuple, unanimement qualifiée de "phallique".

 

Une problématique régulièrement soulevée par l'architecture contemporaine. On se souvient de la polémique créée lors de la présentation du stade de Zaha Hadid pour la coupe du monde de football au Qatar de 2022. Qu'on l'aime ou pas, qu'on la critique ou qu'on l'encense, l'architecture moderne ne laisse personne indifférente.

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