Après les propos de Laurent Wauquiez sur le revenu de solidarité active, la Confédération de l'artisanat du bâtiment explique que ce débat soulève la question de « l'attractivité du travail » en France, alors que près de 7.000 emplois ne sont pas pourvus dans ce secteur.

Exiger cinq heures de service social aux bénéficiaires du RSA et plafonner le cumul de tous les minima sociaux à 75% du Smic : telles sont les propositions du ministre des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, qui provoquent une petite polémique depuis dimanche dernier.

 

Ce débat relance la question de l'attractivité du travail, considère la Capeb, qui reste un « enjeu fort porté depuis plusieurs années ». En effet, faute de recruter aisément de la main-d'œuvre, le secteur de l'artisanat du bâtiment offre, à ce jour, quelque 7.000 postes à pourvoir. Une pénurie persistante, insiste-t-elle, qui « freine la reprise économique de tout un secteur au sortir d'une crise économique sans précédent ».

 

Ainsi, elle demande au Gouvernement de s'attacher à « favoriser la capacité des entreprises à proposer des salaires plus élevés, en jouant sur le niveau de charges [sociales], l'objectif étant de rendre le travail plus attractif et réellement valorisé ». Le Président de la Capeb a, en outre, ajouté que les petites entreprises du bâtiment avaient fait des « efforts considérables » pour accroître la rémunération de leurs salariés et que l'orientation des jeunes vers l'apprentissage devrait être reconsidéré. Pour cela, la Capeb attend une mobilisation importante de Pôle Emploi, afin que l'offre et la demande se trouvent enfin en adéquation.

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