S'agissant du jeu des circulations, le regard traverse le bâtiment à hauteur de chaque faille pratiquée entre les magasins d'archive, souligne le concepteur. "Notre architecture ne se limite pas aux espaces publics, l'expérience spatiale des circulations est sans cesse renouvelée, ajoute-t-il. Et ainsi, chaque étage présente un profil différent et profite de vues sur les autres niveaux et sur la salle de lecture."

 

Toutefois, au dernier étage, deux petites fenêtres font entorse à cette règle et cadrent le paysage comme des peintures accrochées aux murs. "D'ailleurs, les élégantes persiennes coulissantes disparues lors de l'incendie qui a ravagé le bâtiment sont réinterprétées sans nostalgie", complète l'architecte. C'est pourquoi cette nouvelle disposition permet de percevoir de l'intérieur "l'appareillage et l'épaisseur des murs de pierre".

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