A son tour, la candidate du Front National, Marine Le Pen assume "parfaitement de porter prioritairement son projet vers les TPE et les PME". Devant des patrons offensifs, la candidate du Front national, fiches nombreuses à la main, s'est défendue tant bien mal de son projet de sortie de l'euro. "Ce que je vois, c'est que ce sont les nations qui avancent et que des empires comme l'Union européenne, ils s'écroulent", a-t-elle insisté alors qu'on l'interrogeait sur le risque que la France, sans l'UE, n'ait plus de poids face à des géants économiques comme la Chine.

 

Et d'ajouter : "Soit on baisse les salaires [et] on fait s'effondrer le système de protection sociale, soit on retrouve la mainmise sur notre monnaie. Vous voulez vous tourner vers vos salariés et leur dire qu'ils vont perdre 20 % de leur salaire ?"

 

Par ailleurs, elle a souhaité préciser que "cette négociation se ferait par référendum". Avant d'annoncer dans la foulée qu'elle était prête à baisser 50 milliards d'euros de charges sociales en faveur des PME et TPE, ceci de manière très progressive. De plus, elle s'engage à créer à la fin de la mandature près de 2.000 entreprises à taille intermédiaire (ETI).

 

Lorsque la présidente de la FPI interpelle Marine Le Pen sur le logement
Alexandra François-Cuxac, présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), une organisation membre adhérente du Medef n'a pas hésité ce mardi à interpeller, Marine Le Pen sur la question du logement. "Quelle est votre position sur le logement neuf ? Rien ne figure dans votre programme", lui-a-t-elle demandée. En réponse, la candidate du FN veut "rationaliser et simplifier les normes d'urbanisme et de construction afin de résorber les tensions sur le marché du logement", en finir avec le PTZ ou encore donner un coup de pouce fiscal dans le secteur de l'isolation.

 

 

"Les propos de Marine Le Pen m'ont ramené à une vision trop étroite du secteur de l'industrie immobilière dans son ensemble, un prisme qui ne passe toujours que par des outils, nous a confié la présidente de la FPI. Les outils que sont le PTZ ou la rénovation énergétique ne sont pas suffisants pour répondre au défi sociétal et social."

 

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