La 13ème édition du salon Alarmes Protection Sécurité (APS) ouvre ses portes du 25 au 27 septembre à Paris Expo. Dédié à la sécurité et la lutte contre le feu, ce salon sera l’occasion de découvrir les innovations du secteur de la sécurité notamment en termes d’avancées numériques et de biométrie. Retour sur les grands enjeux avec Jean-François Sol Dourdin, directeur du salon.

Nouvelles tendances, innovations… le salon APS qui se tient du 25 au 27 septembre à Paris Expo va permettre aux acteurs du secteur de s’informer sur les évolutions du marché et les progrès technologiques.

Parmi les thèmes abordés durant ces deux jours, on trouve les nouveautés solutions anti-intrusion dans le résidentiel. Ainsi, les visiteurs pourront découvrir les générateurs de fumée, dense et opaque, anti-intrusion capables de stopper un cambriolage en moins de 20 secondes, mais aussi les lecteurs biométriques adaptés aux maisons individuelles notamment sur des serrures à empreintes digitale.

Des nouveautés technologiques toujours plus performantes
Autre innovation à l’honneur : l’œil de porte à écran vidéo capable qui permet de visualiser et d’enregistrer le visage des personnes que l’on soit présent ou non à son domicile. Avec la montée de l’utilisation de la vidéosurveillance, le salon a également décidé de s’attarder sur les avancées numériques avec une démonstration de produits performants en matière de zoom et qualité d’image. Et ce n’est pas tout, le salon APS va dévoiler les applications de la biométrie notamment par l’utilisation de lecteurs intégrant des capteurs qui permettent la lecture sans contact et l’utilisation l’image du réseau vasculaire du doigt. Enfin, le salon qui est le rendez-vous de la sécurité proposera une sélection des tous derniers logiciels de détection et de suivi de cible en mouvement.

Des conférences sur la sureté et l’insécurité
Le salon APS est aussi un moment privilégié pour débattre, échanger des points de vue sur des sujets liés à l’insécurité publique. Des conférences auront lieu au cours de ces deux jours. Différents sujets seront abordés : les solutions d’extinction incendie qui respectent l’environnement, la coproduction de la sécurité (humaine et technologique), la vidéosurveillance urbaine (formation des élus et communication) ou encore le rôle et les missions du chargé de sécurité en établissements de soins. Une vingtaine d’ateliers sur des innovations technologiques viendront compléter ce programme.


3 questions à Jean-François Sol Dourdin, directeur du salon

Batiactu : Quels sont les objectifs de cette 13ème édition ?
Jean-François Sol Dourdin : La première mission du salon est sa fonction de salon d’affaires et la deuxième est de mobiliser la clientèle finale. Nous voulons déstigmatiser la sécurité à travers ce qu’il y a de meilleur. La sécurité ne rime pas avec «Big Brother», c’est une combinaison de divers moyens. Elle doit s’intégrer à des bouquets de service et devenir quelque chose de naturel notamment grâce à des prestations et à une facilité d’accès.

Batiactu : Quelles sont les grandes tendances ?
J-F.S D : Il n’y a pas de révolution. On a l’intégration des nouvelles technologies. Aujourd’hui, les systèmes sont informatisés. Ils sont faciles à installer et à utiliser notamment grâce à des interfaces familières. L’autre tendance va vers le mobile. Par exemple, la protection des personnes isolées peut s’effectuer grâce à des appareils audios ou avec un portable. Et puis on peut noter le phénomène de la géolocalisation qui devient de plus en plus important.

Batiactu : D’un point de vue plus global, quels sont les grands enjeux à venir autour de la sécurité ?
J-F.S D : Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, a annoncé sa volonté de tripler les capacités de vidéosurveillance. On parle également de la mise en place de la carte d’identité biométrique même si tout se met en place lentement du fait de la réticence de certaines associations, de la commission nationale de l’informatique et des libertés... notamment à cause de l’élaboration d’une grande base de données. Autre initiative intéressante : la loi Morange et Meslot qui oblige les propriétaires ou occupants d’une habitation à installer et entretenir un Détecteur Avertisseur Autonome de Fumées (DAAF), ce qui permettrait d’enrayer les problèmes d’incendie. Ce dispositif est intéressant même si des améliorations au niveau de l’équipement des parties communes restent encore à aborder.

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