La construction d'un tronçon de l'autoroute visant à relier Varsovie à Berlin a été arrêtée mi-mai. En cause : des factures impayées par le groupe asiatique Covec à ses sous-traitants polonais. Le Chinois a indiqué qu'il envisageait de «se retirer du projet».

Nouveau coup de théâtre dans la construction d'un tronçon d'autoroute visant à relier Varsovie à Berlin. En effet, la construction par le groupe chinois Covec d'un tronçon de l'autoroute A2 a été stoppée mi-mai en raison de factures impayées par le groupe asiatique à ses sous-traitants polonais. L'entreprise asiatique vient d'indiquer par une lettre adressée à Andrzej Maciejewski, le directeur adjoint de la direction polonaise des routes (GDDKiA), qu'il envisageait de se retirer du projet.

 

«Le groupe a toutefois demandé de nous rencontrer pour discuter des possibilités de poursuivre» les travaux, a précisé à l'AFP Andrzej Maciejewski. Avant d'ajouter : «Nous comptons les rencontrer dans les six jours qui viennent, pour leur laisser la possibilité de dire s'ils ont résolu ou non le problème des financements. Si c'est non, il faudra dénoncer ce contrat parce que cela ne peut plus durer».
S'il devait y avoir une rupture provoquée par la faute de Covec, le Trésor polonais pourrait réclamer «des indemnités d'un montant d'au moins 741 millions de zlotys (185 millions d'euros)», selon GDDKiA.

 

Pour rappel, Covec avait décroché l'appel d'offres pour la construction de ce tronçon d'autoroute à 50 km à l'ouest de Varsovie grâce à ses prix intéressants, soit pour les 49,2 kilomètres, 330 millions d'euros, un prix inférieur de 52% aux prévisions de l'investisseur.

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