Burn out, marquage CE chinois, travail illégal, achats sur internet… Des dossiers brûlants pour la Capeb Rhône, qui annonce, ce mardi, un vaste plan d'actions pour l'année 2016. Objectif : préserver la pérennité et l'activité des entreprises de la région.

2016, année de tous les dangers pour l'artisanat : c'est le cri d'alarme de la Capeb Rhône qui souhaite mettre en place un plan d'actions d'envergure.

 

Car le bilan de l'année 2015 est lourd pour les entreprises du département, avec une défaillance par jour dénombrée ! L'inquiétude est donc vive chez les artisans qui luttent toujours contre le travail détaché illégal, la déréglementation des métiers et la loi NOE, le compte-pénibilité ou encore les achats sur internet. Sans compter que la formation et l'apprentissage restent encore à la peine…

 

Label de proximité

 

Pour pallier ces problèmes, la Capeb Rhône a instauré, l'an dernier, des actions fortes, qu'elle espère poursuivre en 2016. Ainsi, le contrôle sur chantiers et lieux de ramassage pour identifier les travailleurs illégaux ; la formation qui a été l'objet de toutes les attentions en 2015 ; la création du label « Made in à côté de chez moi® » pour faire valoir proximité et savoir-faire. En outre, une centrale d'achat, un comité inter-entreprise et de nouveaux outils dédiés à la création et reprise d'entreprises ont aussi vu le jour.

 

Alors, à l'heure où l'uberisation de certaines activités pointe son nez, les artisans du Rhône comptent bien faire entendre leur voix, afin de limiter le nombre de défaillances d'entreprises. Et mettre en place des alertes au sujet du burn out, un phénomène tel que la Capeb Rhône travaille sur une prise en charge innovante dans le secteur avec Pro BTP et ce, tant pour les chefs d'entreprises que pour les salariés. Mais également au sujet de la montée en puissance du marquage CE chinois qui copie le logo européen ! L'organisation demande à l'UE, via la Capeb nationale, de clarifier et légiférer sur la présence de ce logo sur les marchés européens.

 

Les chantiers restent donc nombreux.

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