Neuf trimestres de baisse consécutive : l'activité de l'artisanat du bâtiment est en berne, indique la dernière note de conjoncture de la Capeb. Pire, dans le neuf, c'est la "dégringolade", insiste la confédération. Explications.

Au deuxième trimestre 2014, l'activité de l'artisanat du bâtiment enregistre une baisse de 1.5% en volume sur un an, confirme la dernière note de conjoncture de la Capeb. En détail, le neuf chute de 4%, l'entretien-amélioration se maintient (0%), tandis que les travaux d'amélioration de la performance énergétique se redressent, à +0.5%.

 

"Même si l'entretien-rénovation arrête de reculer, la majorité des indicateurs témoignent de la mauvaise santé des entreprises artisanales", explique Patrick Liébus à l'AFP. Qui mise sur un recul de 1.5% sur l'année 2014. La solution ? Il faut "l'élaboration rapide d'un plan de relance global", juge-t-il, avant de saluer les dernières annonces du gouvernement.
Perspectives encourageantes pour l'entretien-amélioration
Justement, l'entretien-amélioration, atone ce trimestre, sort la tête de l'eau après deux années de repli. Les raisons ? "L'amélioration progressive" du marché immobilier de l'ancien et le "relatif soutien des travaux de performance énergétique, notamment à travers la TVA à 5.5%", commente le président de la Capeb. En outre, note l'organisation, "les crédits destinés aux travaux d'entretien-amélioration enregistrent une hausse de 35.3% au dernier trimestre 2012, ce qui laisse entrevoir des perspectives encourageantes". Du côté des carnets de commandes, ils semblent s'étoffer pour ce secteur : 28% des entreprises artisanales ont vu leur activité reculer au T2 contre 45% à la même période un an plus tôt, constate la Capeb. Tandis qu'ils continuent à se détériorer dans le neuf.

 

Enfin, en ce qui concerne les trésoreries des entreprises, elles sont à peine moins détériorées qu'au premier trimestre (29% vs 30%).

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