PARC SOCIAL. L'Aorif, émanation francilienne de l'Union sociale pour l'habitat tire ce mardi la sonnette d'alarme quant à une baisse de production de logements sociaux, en écho aux annonces similaires évoquées par Julien Denormandie le 1er février dernier.

En Ile-de-France, la courbe de production de logements sociaux pour=suit sa régression pour la deuxième année consécutive. Passé de 35.977 agréments en 2016, à 30.183 en 2017, le parc locatif social n'a connu que 28.830 nouveaux logements en 2018.

'Plus de 720.000 demandeurs sont aujourd'hui en attente d'un logement social (...) alors qu'il n'y a eu que 73.890 attributions en 2018'
, alerte l'Aorif dans un communiqué. Confronté à une chute de 20% de sa production, l'organisme regroupant les bailleurs sociaux franciliens estime que l'année 2018 a limité les dégâts, avec une chute immobilière (-4,5%) moins marquée qu'en 2017 (-17%).

 

L'Aorif rappelle cependant les impératifs de calquer les volumes de construction de HLM sur les objectifs préfectoraux du Schéma régional de l'habitat et de l'hébergement (SRHH) qui s'élève à 37.000 agréments par an, pour la période 2018-2023.

 

Un niveau difficilement atteignable, 'dans le contexte de réduction des capacités d'investissement des organismes résultant de la mise en place des mesures de la loi de finances 2018', affirme l'union francilienne qui pointe la hausse de la TVA pour la construction neuve et rénovation du parc social. Mais surtout la réduction du loyer de solidarité (RLS) qui se verrait doublée à l'horizon 2020, atteignant 4 milliards d'économie consentis par les bailleurs sociaux.

 


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