CONJONCTURE. Selon les chiffres de l'Insee et des notaires, le marché de l'immobilier ancien s'est très bien porté en 2017 avec un nouveau record historique des ventes.

2017 aura été pour beaucoup d'acteurs du bâtiment une très belle année, celle de la reprise dans le secteur de la construction et celle des records de ventes dans l'immobilier ancien. Des bons chiffres confirmés par les statistiques compilées par les notaires et l'Insee et publiées ce 22 février 2018. Favorisé par des taux d'intérêt très bas, le marché immobilier ancien a établi un nouveau record historique avec 968.000 ventes en 2017, soit 120.000 de plus que le précédent plus haut, enregistré l'année d'avant. "Rapporté au stock de logements disponibles, qui augmente d'environ 1% par an, la proportion de ventes devient équivalente à celle du début des années 2000", commentent les notaires de France, dans un communiqué publié jeudi.

 

Les appartements davantage concernés par la hausse de prix

 

De leur côté les prix ont augmenté de 4% l'an dernier, une hausse "principalement tirée par les appartements" dont les prix progressent de 5%, contre 3,2% pour les maisons, selon les statistiques compilées par les notaires et l'Insee. Au quatrième trimestre comparé au troisième, les prix ont augmenté de 1%, avec une hausse toujours plus forte pour les appartements (+1,2%) que pour les maisons (+0,9%) - un marché plus restreint, aux prix plus fluctuants.

 

En Ile-de France, la hausse des prix des logements anciens s'est poursuivie sur les derniers mois de l'année, avec une progression de 1,1% comparé au troisième trimestre, précisent les notaires. Sur un an, cette hausse des prix accélère également pour atteindre +5,1%, une hausse toujours plus forte pour les appartements : +5,9% et même +8,6% à Paris où les prix s'envolent, mais qui touche aussi les maisons (+3,3%). En province, les prix des logements anciens progressent de 1% au dernier trimestre 2017, comparé aux trois mois précédents. Sur un an, les prix "s'accroissent de façon moins marquée qu'en Ile-de-France, malgré une accélération", pour augmenter de 3,5%. Et comme en région francilienne, la hausse est plus importante pour les appartements (+4,2%), que pour les maisons (+3,1%).

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