Paris-Ile de France Capitale Economique, en partenariat avec le cabinet KPMG, a réalisé une étude sur les investissements étrangers dans les métropoles mondiales. Résultat : Paris se hisse à la 3e place et retrouve son attrait auprès des entreprises d'Amérique du Nord.

Les investisseurs se bousculent à Paris. Selon les résultats d'une étude réalisée par l'association Paris-Ile de France Capitale Economique, en partenariat avec le cabinet KPMG, la capitale française se hisse à la 3e place des métropoles mondiales les plus attractives en termes d'investissements étrangers. Après être retombée à la 10e place en 2012, Paris remonte de quatre places par rapport à l'an passé en enregistrant 170 investissements "Greenfield", qui représentent l'ensemble des créations de sociétés ou d'établissements sur le sol national. Un bond au classement qui permet à la métropole de talonner Londres (359 projets) et Shanghai (267).
Si les "Greenfield" proviennent en majorité du Vieux Continent (51%), l'étude révèle surtout le retour en force des entreprises d'Amérique du Nord (36%) qui ont observé une hausse de 8 points par rapport à 2013. En revanche, l'Asie (9%) et le Moyen Orient (2%) représentent une faible part des investisseurs. "Paris n'est pas encore à la hauteur de ses concurrentes européennes pour les investissements en provenance d'Asie, note le cabinet KPMG. Des efforts doivent être faits dans cette direction".

Infrastructure, qualité de vie et talents disponibles

Selon Jay Nirsimloo, président du directoire de KPMG, Paris a gagné en attractivité grâce à un environnement propice à l'implantation de multinationales. "En intégrant le Top 3 mondial, Paris se place devant New-York, Hong-Kong et Sao Paulo. Ses principaux atouts, comme la qualité des infrastructures, la disponibilité des talents ou encore la qualité de vie, continuent d'attirer les investissements créateurs d'emplois et d'activités nouvelles".
Paris figure également dans le top 3 des métropoles destinataires des quartiers généraux, des centres de R&D, des centres de design, de développement et de formation.
Toutefois, selon l'analyse de l'étude, Paris n'a pas retrouvé son niveau d'investissements internationaux "Greenfield" d'avant la crise de 2008.

Zone d'origine des investissements Greenfield


Source : Global Cities Investment Monitor 2015

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